248. Bring Me to Life – Evanescence — Paroles et explications du clip

🔥 Bring Me to Life – Evanescence : le clip qui t’attrape par la main, te jette du gratte-ciel et te laisse en PLS sur ton lit 🖤💨

Regarde le clip en entier, puis lis / écoute notre article / podcast :

🌙 Introduction

Tu crois connaître Bring Me to Life ? Erreur. 😈
Tu connais la chanson, tu l’as déjà hurlée dans ta chambre en 2003, rideaux tirés, cœur brisé, en mimant Amy Lee avec la même intensité qu’un acteur de tragédie… ou en te prenant pour Paul McCoy (le chanteur de 12 Stones) en train de gueuler “Wake me up inside !” comme si ta vie en dépendait. 🎤🔥

Parce que oui, Bring Me to Life, c’est un duo émotionnel mythique, un mélange de rage, de désespoir et d’adrénaline.
Un cri à deux voix — celle qui tombe et celle qui tente de la sauver.

Et le clip, lui, c’est une claque visuelle.
Une ville froide et vide.
Une fille qui marche sur la façade d’un immeuble.
Un chanteur qui la voit, qui panique, qui tend la main.
Et une fin qui te laisse figé devant ton écran à te demander :

“Attends… elle rêve ? Elle chute ? Elle meurt ? Ou elle se réveille vraiment ?” 😳

Ici, pas de résumé vite fait.
On va reprendre le clip plan par plan, seconde par seconde, comme une autopsie poétique du désespoir. 🎥
Une description ultra-détaillée, fidèle, sans interprétation pour l’instant : juste les faits, les gestes, les plans, les lumières, les mains, les regards.

Et ensuite, seulement ensuite, on ira plus loin :
👉 les pistes d’interprétation,
👉 les lectures symboliques possibles (rêve, cauchemar, suicide, salut, renaissance),
👉 et une discussion sur ce que ce morceau raconte vraiment : la chute, la peur, la foi, et ce besoin viscéral d’être “ramené à la vie”.

Mais avant les hypothèses, on retourne dans la nuit.
Ferme la fenêtre, mets le son à fond, et revivons, image par image, l’un des clips les plus intenses, poétiques et ambigus des années 2000.

🎬 Partie 1 — Le début du clip : le calme, le vent, puis la chute

Ecouter en podcast / audio :

Version texte :

La vidéo s’ouvre sur une ville nocturne, froide, presque vide, baignée dans une lumière bleutée.
L’ambiance est silencieuse, à part le bruit du vent et quelques sirènes lointaines qui rappellent que quelque chose ne tourne pas rond.

Les premières notes du piano résonnent — lentes, glaciales, presque religieuses.
On entend la voix d’Amy Lee chanter les premiers mots :

« How can you see into my eyes, like open doors… »

La caméra s’approche lentement d’un immeuble gris et massif, jusqu’à une fenêtre ouverte.
Les rideaux blancs y flottent dans le vent, éclairés par la lumière pâle de la lune.

La caméra entre doucement dans la chambre.
On découvre Amy Lee allongée sur son lit, les yeux fermés, endormie.
La pièce est sombre, légèrement éclairée par la lumière de la fenêtre.

La musique s’intensifie soudain : la guitare électrique démarre, les basses grondent.
Et exactement à ce moment-là — au tout premier coup de batterie — Amy tombe dans le vide.

Son corps chute à grande vitesse le long de la façade de l’immeuble.
L’image devient floue, presque surréaliste, comme dans un rêve de panique.
Les plans alternent rapidement entre :

  • Amy qui tombe en hurlant intérieurement,
  • et Amy qui bouge dans son lit, agitée, les traits crispés, comme si elle était prisonnière de son cauchemar.

Elle se tord, secoue la tête, murmure en chantant — on comprend qu’elle rêve, ou plutôt qu’elle vit un cauchemar intense.

🎬 Partie 2 — La montée : réveil, façade, voisins et fête masquée

Amy est toujours dans son lit.
Elle s’agite, respire fort, bouge la tête — toujours prisonnière de ce cauchemar.
Les images alternent entre son corps endormi et sa chute vertigineuse le long de l’immeuble, filmée à grande vitesse.
La lumière clignote, la caméra tremble, et ses cheveux s’envolent dans le vide comme des ailes.

Nouveau plan : les rideaux qui bougent devant la fenêtre, le vent qui s’engouffre dans la pièce, les sirènes au loin.
La tension monte, et c’est là que le refrain se prépare.

Juste avant qu’il démarre, la caméra remonte le long de la façade.
En montant, elle traverse les étages :

  • À l’étage intermédiaire, on aperçoit un homme seul qui regarde la télévision, dans la lumière bleue de son salon.
  • Puis, deux étages plus haut, la caméra arrive sur Paul McCoy, le chanteur, placé dans une pièce à la lumière rouge et grise.

Pile au moment où le refrain démarre, Paul attrape le micro et chante le fameux “Wake me up!”.
La musique explose.
On découvre en parallèle les autres musiciens : guitare électrique, basse, batterie.
Amy, toujours dans son rêve, se redresse lentement sur son lit — encore somnambule, la tête penchée, les yeux à moitié ouverts.

Paul chante “Save me!”.
Amy se lève, chancelle, avance vers la fenêtre.
Ses gestes sont lents, hésitants, comme ceux de quelqu’un qui vient de se réveiller d’un long sommeil.
Elle s’appuie contre la fenêtre, puis passe à travers l’ouverture.

On la voit désormais debout sur le rebord extérieur de l’immeuble, dans la nuit, face au vide.
Le vent souffle autour d’elle.
Elle ne saute pas pour tomber : elle descend d’un niveau et se retrouve sur une corniche arrondie, au coin de la façade.
Cette partie du mur forme un arc de cercle qui lui permet d’avancer lentement.

Amy marche un pas après l’autre, en équilibre, les bras légèrement ouverts, tout en continuant de chanter.
Elle semble lucide, mais fragile — ni désespérée, ni sereine.
Cette posture laisse penser que les scènes de chute vues plus tôt ne sont pas un acte volontaire, mais un cauchemar d’accident ou de perte de contrôle.

Elle poursuit son chemin le long des rebords.
Elle passe devant une fenêtre où un couple regarde la télévision, sans remarquer sa présence.
Leur regard est fixé sur l’écran, totalement indifférent à ce qui se passe dehors.

Plan suivant : une autre fenêtre, une autre ambiance.
À l’intérieur, il y a une fête costumée.
Des personnes déguisées portent des masques, chapeaux, maquillages rappelant des clowns ou des personnages d’Halloween.
La lumière est rouge et orange, saturée, contrastant avec le bleu froid de l’extérieur.
L’un des fêtards, vêtu d’un costume et d’un masque grotesque, se tient sur le rebord de la fenêtre et regarde en bas, avec un air inquiétant.
Il est immobile, presque sinistre.

La musique atteint un nouveau refrain.
Le montage s’accélère : retour sur Paul qui chante, plan sur les musiciens, puis retour dans la pièce de la fête.
Le “clown” enlève alors son masque : c’est une jeune femme blonde, le visage marqué de maquillage noir coulant, comme si elle avait pleuré.
Ce n’est pas Amy.
C’est une autre fille, une silhouette triste ou perdue au milieu de la fête.

Pendant ce temps, Amy continue de grimper sur la façade, s’aidant de ses mains, de prises, de rebords de fenêtres.
On comprend qu’elle monte étage par étage, comme si elle essayait d’atteindre Paul, qui chante toujours depuis la pièce du dessus.

Sur sa montée, elle passe devant une fenêtre éclairée d’un aquarium : un homme observe ses poissons, absorbé, sans remarquer Amy à l’extérieur.
La caméra alterne alors entre :

  • Amy qui grimpe le mur,
  • Paul qui chante à l’intérieur,
  • les musiciens en plein refrain.

Amy s’approche enfin de l’étage où se trouve Paul.
Elle atteint le coin du bâtiment, juste sous sa fenêtre.
C’est 2:24 au timecode.
Le rythme de la chanson ralentit légèrement : on entre dans la transition vers le bridge.
Les paroles changent, la tension baisse un instant avant l’explosion suivante.

🎬 Partie 3 — Le bridge, la lutte et la chute (de 2 min 24 à 3 min 47)

Le bridge commence :

“Frozen inside without your touch, without your love, darling, only you are the life among the dead…”

Amy chante face à la fenêtre. Ses mains se posent sur la vitre ; sa paume droite forme un léger creux, les doigts arrondis comme si elle tenait une balle de tennis invisible.
C’est la première fois qu’on voit Amy et Paul dans le même plan : elle, à l’extérieur ; lui, à l’intérieur, séparés par la vitre.
Paul la regarde, surpris, les yeux écarquillés — la réaction de quelqu’un qui découvre une silhouette vivante suspendue dehors, plusieurs étages plus haut.

Alors qu’il chante “among the dead”, Amy bascule soudain dans le vide.
Dans le même élan, Paul ouvre la fenêtre et se penche vers l’extérieur.
Elle tombe sur quelques mètres mais se rattrape avec ses mains au bord inférieur de la corniche sur laquelle elle marchait plus tôt.
Son corps pend dans le vide, les jambes battent contre la façade.

Paul sort à moitié par la fenêtre.
De sa main droite, il saisit le poignet droit d’Amy, à l’endroit où l’on porterait une montre.
Elle, de sa main gauche, vient s’agripper par-dessus son propre poignet droit, cherchant un appui supplémentaire.
Leurs bras sont tendus, les muscles crispés ; la pluie et le vent rendent la prise glissante.

On alterne ensuite entre leurs visages et leurs mains :

  • Paul tire de toutes ses forces, les dents serrées, le bras tremblant.
  • Amy tente de se hisser, balance ses jambes dans le vide pour trouver un point d’appui.
  • Par instants, elle paraît remonter ; à d’autres, elle semble sur le point de lâcher.

Une fraction de seconde montre leurs mains en détail :
la droite d’Amy tenue par Paul, sa gauche posée sur le rebord, comme si elle allait réussir à se hisser.
Ses pieds trouvent un instant le bord du mur ; on croit qu’elle va s’en sortir.
Mais son mouvement change : elle pousse sur ses jambes — difficile de savoir si c’est pour se propulser vers le haut ou se détacher volontairement.
Cette hésitation rend la scène ambivalente : effort pour remonter ? ou impulsion pour se libérer ?

La lutte continue pendant le refrain.
Les musiciens apparaissent brièvement : batterie, guitare, Paul toujours au micro.
Entre 3 min 24 et 3 min 27, Amy semble sur le point d’être sauvée ; Paul tire encore.
Puis, entre 3 min 27 et 3 min 31, la prise cède.
On ne sait pas si c’est lui qui lâche d’épuisement ou elle qui relâche d’elle-même.

Amy part en arrière, les bras ouverts, la tête basculant la première, les pieds plus hauts que le torse — comme un plongeon inversé.
Elle chute lentement au début, puis à pleine vitesse.
Ses cheveux s’envolent, la caméra la suit en contre-plongée ; l’image rappelle la chute initiale du début du clip.

De 3 min 31 à 3 min 46 : la chute continue, de plus en plus rapide, jusqu’à ce qu’un fondu ramène soudain le calme.

À 3 min 47 : Amy réapparaît dans son lit.
Elle dort encore, mais son visage est apaisé.
Ses traits ne sont plus crispés ; son sommeil semble revenu au calme.

Derniers plans :

  • Paul et le groupe cessent de jouer, immobiles, les visages graves, comme abattus.
  • La caméra revient sur la fenêtre ouverte, les rideaux blancs qui volent dans le vent, la lumière froide de la nuit.
  • On entend seulement le vent et les sirènes au loin.
    La musique s’éteint progressivement, ne laissant qu’un souffle.

L’écran s’assombrit.
Fin du clip.

🔥 Bring Me to Life – Interprétations : entre rêve, chute et renaissance 🖤


🔮 Interprétations possibles : chute, réveil, renaissance… ou dernier soupir ?

Quand tu combines la description très précise des scènes avec la densité lyrique de Bring Me to Life, plusieurs pistes d’interprétation s’ouvrent. Certaines sont sombres, d’autres plus lumineuses. Le clip est construit pour entretenir le doute — et c’est ce qui le rend puissant.

Voici les grandes lignes d’analyse que je te propose 👇

  1. 🌙 Le cauchemar symbolique / la lutte intérieure
  2. ⚰️ Le suicide ou la mort métaphorique
  3. 🌅 Le salut, la renaissance, le “ramener à la vie”
  4. 🫱 Le rôle du chanteur (Paul McCoy) comme figure d’aide, d’âme extérieure
  5. 🌀 L’ambiguïté intentionnelle — et ce qu’elle dit aux jeunes
  6. 🗣️ Ce que dit Amy Lee elle-même
  7. 🎥 Remarque sur la mise en scène / effets vidéo
  8. 🕯️ Un mot d’espoir pour les lecteurs en difficulté

1. 🌙 Le cauchemar symbolique — la lutte intérieure incarnée

L’interprétation “safe” (mais puissante) : le clip montre un rêve ou un cauchemar, le reflet visuel d’un état psychique très tourmenté.

  • Au début, Amy dort, puis nous voyons la chute : tout indique qu’elle est dans un sommeil agité.
  • Le passage entre les scènes du lit et les plans de chute/immense façade montre cette alternance rêve / réalité.
  • La lutte des mains dans le vide évoque la lutte intérieure : la voix qui appelle à être sauvée, le corps qui résiste ou succombe selon les moments.
  • Le fait qu’elle puisse s’agripper, se hisser un peu, puis redescendre, laisse entendre que la guérison est fragile, qu’il y a des hauts et des bas dans la bataille.

Dans cette lecture, rien ne garantit qu’elle “meurt” — c’est une métaphore visuelle de la crise existentielle, de la désorientation émotionnelle, de la dépression, du vide intérieur.
Le refrain “Wake me up inside / Save me from the nothing I’ve become” est littéralement un cri pour sortir de l’engourdissement, de l’aliénation.

👉 Le clip peut être vu comme la matérialisation d’un conflit interne, entre le désir de tout lâcher et l’effort pour rester en vie.


2. ⚰️ Le suicide ou la mort métaphorique (voire littérale)

Si on pousse l’interprétation plus sombre, le clip suggère (et entretient le doute) d’une tentative de suicide métaphorique ou réelle.

  • Elle chute dans le vide à plusieurs moments, ce qui renvoie à l’image classique de “sauter d’un immeuble”.
  • La lutte des mains : Paul tente de la retenir, mais ses doigts glissent — l’aide extérieure arrive trop tard, ou n’est pas suffisante.
  • Le moment où ses pieds sur le rebord semblent faire une impulsion ambiguë : est-ce qu’elle essaie de remonter ou de se propulser vers le vide ?
  • La chute finale (entre 3:31 et 3:46) est brutale, accélérée, sans répit, jusqu’à ce qu’on la retrouve “endormie” au lit à la fin — comme un dernier souffle, ou un retour après l’agonie.
  • Le plan sur Paul et le groupe, stoppé, figé, comme des témoins impuissants, renforce l’idée d’un drame réel.

Dans cette lecture, le clip serait une allégorie visuelle du dernier moment entre vie et mort : l’âme suspendue, on tend la main trop tard, et le retour au lit final est peut-être une image post-mortem ou une résurgence de conscience.
L’ambiguïté est intentionnelle : le spectateur ne sait pas si elle revient à la vie ou s’éteint.


3. 🌅 Le salut, la renaissance — le “bring me to life” littéral

Une autre lecture, plus lumineuse, est que le clip parle de renaissance : sortir de l’ombre, redécouvrir la vie, renaître de ses cendres émotionnelles.

  • Le vers “only you are the life among the dead” (pendant le bridge) suggère que quelqu’un (ou quelque chose) est le lien entre la mort intérieure et la vie.
  • Paul McCoy, dans cette lecture, est cette “main tendue” : non comme un sauveur divin, mais comme une présence, un appel, une connexion à la réalité.
  • Le fait qu’elle marche sur le rebord, qu’elle grimpe, qu’elle essaie de rejoindre Paul, montre qu’elle cherche à s’élever, à sortir de son gouffre mental.
  • Même si elle chute, l’idée peut être que la tentative existe, que la chute est un obstacle, non une fin certaine.
  • Et la fin — où on la revoit dans son lit, moins agitée, le silence, les rideaux — peut indiquer qu’elle se réveille enfin, qu’elle a survécu au cauchemar.

👉 Dans cette perspective, le clip ne célèbre pas le danger, mais montre que même quand on touche le bord, il y a une force qui peut te ramener, ou du moins t’amener à réessayer.


4. 🫱 Le rôle de Paul McCoy — guide, témoin, miroir

Dans toutes les interprétations, Paul McCoy n’est pas un simple chanteur invité : il joue un rôle visuel et narratif fort.

  • Il apparaît deux étages plus haut, parfois isolé : ses murs sont littéraux et métaphoriques — il est “séparé” d’elle.
  • Il la regarde, surprit, l’entend, chante, se lève, se penche vers elle — il est celui qui tend la main, qui “voit” ce qu’elle cache.
  • Dans la scène de chute, il attrape son poignet, essaye de la tirer, se tord en effort — il est à la fois “extérieur” et “lié” à elle : pas Dieu, mais un reflet affectif ou psychique.
  • Il est aussi le personnage qui “réagit à sa douleur”. Il n’est pas passif : il est ébranlé, impuissant, humain.

On pourrait le voir comme le “soi conscient”, l’ami intérieur ou extérieur, le signal qui dit : “Tu existes encore, je t’entends, je te vois”.

Paul n’est donc pas juste “celui qui sauve” — il est l’élément de connexion, de tension, de choix : est-ce qu’elle saisit sa main ? Est-ce qu’elle lâche ? Est-ce qu’il la retient ?
👉 Le clip laisse le choix flou.


5. 🌀 L’ambiguïté intentionnelle — ou le pouvoir du doute

Ce qui rend le clip si fort, c’est précisément l’absence de certitude. Il ne dit pas “voici ce qui s’est vraiment passé”. Il joue du flou. Et ça permet à chacun·e de projeter ses peurs, ses désirs, ses souffrances.

L’ambiguïté fonctionne sur plusieurs niveaux :

  • entre rêve et réalité
  • entre chute accidentelle et suicide
  • entre aide extérieure et abandon
  • entre réveil et mort

Cette incertitude, c’est une invitation : tu vis ça toi aussi, à ta manière.
Le clip n’impose pas l’interprétation : il ouvre la brèche pour qu’on y mette les nôtres.


6. 🗣️ Ce qu’Amy Lee a dit — entre auto-révélation et métaphore

Pour enrichir tout ça, voici ce que l’on sait — par les interviews et les sources — sur ce que la créatrice elle-même a voulu ou ressenti 💬

  • Amy Lee a déclaré avoir écrit Bring Me to Life dans une période de transition, en exprimant des désirs, frustrations et peurs non dites. (Dazed Digital)
  • Elle raconte que le point déclencheur avait été une interaction avec Josh Hartzler (qui deviendra son mari) : il l’a regardée droit dans les yeux — “Are you happy ?” — comme s’il voyait à travers son masque. Ce moment l’a secouée.
  • Elle dit aussi avoir été dans une relation toxique précédemment, avoir “feint” le bonheur alors qu’elle était brisée à l’intérieur.
  • Le label l’aurait poussée à inclure des parties masculines (rap) dans Bring Me to Life pour des raisons commerciales.
  • Elle a témoigné de son inconfort vis-à-vis de cette inclusion, avant de la “reconquérir” des années plus tard dans la réédition de Fallen.

👉 L’interprétation du clip résonne donc avec sa propre histoire : un malaise interne, un cri pour sortir de la façade, et une main — parfois extérieure, parfois intérieure — qu’on attend d’attraper.


7. 🎥 Mise en scène, métaphores visuelles et effets

Pour que toutes ces interprétations tiennent, il faut regarder aussi comment le clip est fait :

  • Les transitions entre lit / chute / façade : on passe sans avertissement, ce qui décloisonne le réel et le rêve.
  • L’usage de la nuit, des lumières froides, du vent, des sirènes : tout crée une atmosphère de malaise, d’alarme intérieure.
  • Le flou sur certaines images de chute : cela accentue l’idée de perte de repères.
  • Le zoom sur les mains et les poignets, le plan suspendu du contact manqué — moments de tension extrême.
  • Le montage alterné entre Paul et Amy, entre intérieur et extérieur, joue sur les contrastes d’espace, de perception.
  • Le silence final, avec le vent et les rideaux, prolonge le doute : le clip finit comme il commence — avec le souffle, les rideaux, la fenêtre.

🎬 Ces choix visuels ne sont pas accessoires : ils ancrent le récit métaphorique dans l’émotion.


8. 🕯️ Un mot d’espoir et de soutien 💞

Parce que ce clip touche à des thèmes très lourds — chute, détresse, solitude — il faut dire les choses clairement 💬

  • Si tu traverses des moments où tu te sens vide, perdu·e, où t’as l’impression de tomber, sache que tu n’es pas seul·e 🤝
  • Il y a des personnes, des professionnels, des associations prêtes à tendre la main.
  • En 🇫🇷 France : 147 ☎️ — numéro national de prévention du suicide.
  • En 🇨🇭 Suisse : 143 ☎️La Main Tendue 🛟, service d’écoute 24h/24.
  • Parler, écrire, partager ta douleur, crier “save me” — c’est déjà un geste de vie. 💬

Le clip Bring Me to Life, quand on l’interprète avec ses nuances, nous rappelle que même au bord du vide, on peut essayer de se raccrocher.
Frôler la chute ne signifie pas qu’on l’accomplit.
Chercher une main tendue — qu’elle soit extérieure ou intérieure — c’est déjà une victoire. 🫱❤️

🔥 Conclusion : même quand la vie te met en mode “Wake me up inside”, y’a toujours un remix possible 💫


Bring Me to Life, c’est plus qu’un clip.
C’est un miroir de nos nuits blanches, de nos angoisses,
de nos chutes libres mentales. 🖤

On traverse tous des périodes sombres.
On vit tous des cauchemars.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on se réveille toujours un jour. 🌅

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P.S. Voici les paroles :

[Verse 1: Amy Lee]
How can you see into my eyes
Like open doors?
Leading you down into my core
Where I’ve become so numb
Without a soul (Oh)
My spirit sleeping somewhere cold
Until you find it there and lead it back home

[Chorus: Amy Lee & Paul McCoy]
(Wake me up) Wake me up inside
(I can’t wake up) Wake me up inside
(Save me) Call my name and save me from the dark
(Wake me up) Bid my blood to run
(I can’t wake up) Before I come undone
(Save me) Save me from the nothing I’ve become

[Verse 2: Amy Lee]
Now that I know what I’m without
You can’t just leave me (No)
Breathe into me and make me real
Bring (Bring) me (Me) to life

[Chorus: Amy Lee & Paul McCoy]
(Wake me up) Wake me up inside
(I can’t wake up) Wake me up inside
(Save me) Call my name and save me from the dark
(Wake me up) Bid my blood to run
(I can’t wake up) Before I come undone
(Save me) Save me from the nothing I’ve become
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[Post-Chorus: Amy Lee & Paul McCoy]
Bring me to life
I’ve been livin’ a lie
There’s nothing inside
Bring me to life

[Bridge: Amy Lee]
Frozen inside without your touch
Without your love, darling
Only you are the life among the dead

[Verse 3: Paul McCoy & Amy Lee]
All this time, I can’t believe I couldn’t see
Kept in the dark, but you were there in front of me
I’ve been sleeping a thousand years, it seems
Got to open my eyes to everything
Without a thought, without a voice, without a soul
Don’t let me die here
There must be something more
Bring me to life

[Chorus: Amy Lee & Paul McCoy]
(Wake me up) Wake me up inside
(I can’t wake up) Wake me up inside
(Save me) Call my name and save me from the dark
(Wake me up) Bid my blood to run
(I can’t wake up) Before I come undone
(Save me) Save me from the nothing I’ve become
[Post-Chorus: Amy Lee & Paul McCoy]
Bring me to life
I’ve been livin’ a lie (Bring me to life)
There’s nothing inside
Bring me to life

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